
l i v r e s
Ma passion, c’est de raconter des histoires. De toutes sortes, et de toutes les manières. Et je tire la conclusion, après plus de quinze livres, qu’écrire, ça fait du bien. Et puis que lire, pareil. Voire mieux.

Soucoupes volantes
Mon dernier livre, et mon premier recueil de nouvelles. Depuis longtemps j’espérais en publier, des nouvelles. C’est le genre chéri des conteurs nés, et le plus bêtement mal aimé du public. J’y ai mis le meilleur de moi-même: des fantômes, de la joie, de la peine, du sentiment, du mystère, beaucoup de voyage et de l’amour.

Excusez les fautes du copiste (roman)
C’est l’histoire d’une peintre raté. Mais le livre est plutôt réussi.

Barcelona! (roman)
Mon roman choral dans Barcelone, quand j’habitais Barcelone.
550 pages et une cinquantaine de vies entremêlées. Celui de mes textes qui ressemble le plus à une ville.
Ça commence avec un navigateur en solitaire, puis avec un libraire, non moins solitaire, mais qui va tomber amoureux, puis, puis, puis.

Leurs vies éclatantes (roman)
Mon roman choral dans Paris, quand j’habitais Paris.
Et ça commence comme sur l’image, place St Sulpice, où, derrière une fenêtre allumées, là, avant le lever du soleil, quelqu’un est en train de… (no spoil).

Madrid ne dort pas (roman)
Mon roman choral dans Madrid, quand j’habitais Madrid.
C’est aussi mon premier roman. C’est rempli de Madrilènes, flics, journalistes, artistes, mannequins, ouvreuses. Plus Pedro Almodovar dans un hélico.
Ça commence au café Comercial, avec un type qui écoute la conversation de la table à côté. Puis il s’en va, et ça déclenche tout. Ça dure vingt-quatre heures, et il y a un opéra.

V comme Verhaeren (poésie)
Un poème en douze parties, en l’honneur de l’immortel moustachu.
Petit livre au format électronique offert par Gallimard pendant le confinement. Cliquer sur la couverture pour afficher le texte.

TOUS (roman)
Une fiction politique ironique et optimiste. Et si les Indignés, naguère, en 2012, avaient eu raison? Et s’ils s’étaient organisés, naguère? Et s’ils avaient efficacement capitalisé la colère des peuples? Et si, maintenant, du coup, en Europe, tout était différent? Et si la politique était devenue l’art du mieux?
On peut toujours rêver. Non. On doit.
Certains ont trouvé ce livre trop ceci, pas assez cela. Moi, je le trouve très bien.

Comment meurt un grand poète (nouvelle)
Un court récit historique (ou devrais-je dire: authentique) sur une soirée étrange. André Gide dîne à Anvers, entouré de tout ce qui compte dans le paysage littéraire belge. Et c’est le soir où Max Elskamp meurt.
Récit court, offert par Gallimard pendant le confinement. Au format électronique. Cliquer sur l’image pour afficher le texte.

Les Ballons d’hélium (roman)
Mon roman le plus triste. Une histoire d’amour et de chagrin. J’ai versé des torrents de larmes. Dur dur.
Par contre, l’éditeur notait sur la quatrième de couverture: « On a rarement écrit des pages aussi profondes sur le sentiment de la perte amoureuse. » Il y a peut-être du vrai aussi là-dedans.

Chucho (roman)
Le roman que j’ai écrit aux premiers jours de mon installation à Barcelone.
Mon roman le plus court, presque entièrement dialogué. L’histoire en temps réel d’un gamin qui raccole les touristes, le soir, et d’un grand Allemand nommé Hans.

Dictionnaire insolite de Barcelone (voyage)
Un livre, écrit avec ma femme, sur la ville qu’on a tant aimée. On en apprend autant sur l’art du pain tomate que sur les rois du Moyen-Âge aragonais.

Petit éloge de la gourmandise (essai)
Un livre sur ce que j’aime.

Autoroute du soleil (récit)
L’histoire courte d’un type qui roule de Bruxelles à Lisbonne. A quelques détails près, mon histoire à moi.
Parce que ma vraie maison, c’est ma voiture. Et que mon vrai pays, rien à faire, c’est la route.

La Bataille du rail (collectif)
Le livre a paru à l’époque des grèves des cheminots en France, et ses bénéfices alimentaient leur caisse. Une idée généreuse de Didier Daeninckx.
J’y ai écrit une sorte de récit historique qui m’a complètement passionné, sur les trains de la guerre de 14, et sur ceux qui étaient dedans. On y retrouve, le jour avant la guerre, Stefan Zweig et l’architecte Van de Velde fuyant Ostende dans le même train (et sans le savoir). Et, le jour après l’armistice, le Kaizer Guillaume dans son convoi personnel, fuyant Spa pour se réfugier dans son château-tombeau en Hollande. Entre autres. Beaucoup de textes et contributeurs à découvrir dans ce bel ensemble, sous une jolie couverture dessinnée par Tardi.

Armistice (collectif)
C’est à cause de cette commande que je suis entré dans la guerre de 14. Je me suis passionné. J’ai retrouvé les Mémoires de mon grand-père. Puis j’ai eu la chance de consulter, dans un grand carton, tous les dessins que le peintre fauve Rik Wouters (mort en 16) a tracés pendant cette triste guerre. J’ai raconté là son histoire, mêlée, comme toujours, à celle de plusieurs autres. Notamment mon cher Verhaeren (mort en 16).
Le livre, beau, grand, cher et collectif, dirigé par Jean-Marie Laclavetine, renferme quelques pépites.
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